Oui, Trotte-Menu ne se tord pas de douleur mais de rire, il y a des champignons hallucinogènes. Il vaut mieux quand même s’y connaitre un peu pour que le « TRIP » ne soit pas le « grand saut ».
Le MARASME des oréades, cariolette encore plus connu sous le nom de faux mousseron est un petit champignon mais de port élancé, son pied a 8 à 10 cm de haut pour un chapeau de 3 à 6cm. La teinte de son chapeau est chamois plus ou moins foncé en fonction du degré d’hygrométrie; par temps humide le chapeau peut aussi se strier. Les lamelles sont larges et blanches et vieillissent en jaunissant. Le pied ne se mange pas mais le chapeau est un bon comestible et la dessiccation l’améliore encore.
La MÉRULE, également appelée « lèpre des maisons » (ce qui veut tout dire..), est un champignon qui constitue un véritable fléau…pour nos maisons! Il s’attaque aux bois, cartons et livres dans les pièces humides de votre maison, avant de déguster tout l’édifice, qu’il faut parfois détruire. La MÉRULE se développe de façon impressionnante car elle peut atteindre 8 mètres, se propageant dans tous les sens, de 4mm par jour. Plus l’atmosphère est confinée, plus elle grandit vite! En conditions qui ne le conviennent plus, le champignon ne meurt pas mais entre en période de latence et est prêt à se « réveiller » dès que les conditions d’humidité et de température sont à nouveau favorables.
Bien connu comme étant l’ennemi n°1 de la vigne, le MILDIOU est en effet une menace constante pour la récolte de raisin mais également pour certains légumes du potager comme la tomate ou la pomme de terre. Il s’agit d’une maladie cryptogamique. Des tâches brunâtres se forment par endroit sur les feuilles, elles finissent par brunir totalement et à tomber. L’humidité est le principal facteur favorisant son développement. Comme la plupart des attaques cryptogamiques, le MILDIOU aura plus facilement tendance à se propager après une averse.
Le MONILIA laxa, MONILIE s’attaque aux fleurs et aux rameaux. Il provoque le dessèchement de toute la fleur, puis par le pédoncule atteint la brindille fruitière et enfin la branche elle-même. Lorsque la maladie touche une branche, les nécroses qu’elle occasionne entravent la circulation de la sève. Ceci occasionne la mort plus ou moins rapide du haut des branches touchées. On remarque souvent des exsudats de sève blonde à proximité des zones infectés.
Sur les fruits, il provoque leur dessèchement et leur momification. Les fruits se couvrent alors de coussinets sporifères beige-grisâtres.
Le MONILIA fructigéna, MONILIE parasite les fruits uniquement. Les coussinets sporifères se développent en cercles concentriques. Les maladies de ces plantes sont appelées MONILIOSE(S).
« Les MORILLES sont réputées pour pousser là où on ne les attend pas vraiment mais il existe des endroits qu’elles préfèrent plus particulièrement: le frêne pousse dans ne nombreux pays, au pied des frênes on trouve souvent la MORILLE vulgaire ou la ronde, cet arbre comme les MORILLES aiment les zones lumineuses, les friches.Il existe une symbiose entre les MORILLES et les lilas dont la sève est riche en glucose. Beaucoup on noté cette relation entre la MORILLE et le glucose… », mais, si vous aimez les MORILLES cliquez pour voir l’original de mes sources et sachez cependant que si elles sont un délice de parfum cuites elles ne doivent jamais être consommées crues car elles renferment une toxine.
Le MORILLON pousse de mars à juin mais surtout en avril sur sol riche en groupes cachés dans l’herbe épaisse dans les endroits humides et frais (au bord des mares, dans les bois et bosquets, au bord des ruisseaux ou sous les peupliers près d’un point d’eau). C’est un bon comestible, un peu moins charnu et savoureux que les vraies morilles. Comme toutes les autres morilles, elle est toxique à l’état cru ou insuffisamment cuite. La cuisson doit être suffisante pour en éliminer les toxines qui disparaissent aux environs de 70°C. Il faut le consommer rapidement car il e décompose rapidement
En français « mouceron » (1380) a précédé l’actuel MOUSSERON en 1542 inspira le Muschroom (Old English 1561). Plus tôt encore est attesté moisserons (1225). Ce dernier est considéré comme issu du latin médiéval mussario, reconstitué à partir du catalan moixaruo, devenu moixernó. Le français mousse semble avoir signifié à l’origine les endroits marécageux encore connus en anglais sous le nom de moss et moor (anglais, allemand). Le mot moisissure pourrait partager une même origine. On retrouve le suffixe ron dans Beauceron (habitant de la Beauce), ainsi que dans de nombreux autres mots, dont des noms de métiers, mais aussi des dérivés de noms d’objets ou d’être vivants, animaux et plantes. Une étymologie liée à mousse est donc très probable.
Le MUCOR est un champignon microscopique, de la classe des Phycomycètes, sous-classe des Zygomycètes, constituant le type de la famille des MUCORACÉES ou MUCORINÉES, que l’on rencontre sur les matières organiques en décomposition, les excréments, ainsi que sur des corps inorganiques humides, et dont certaines espèces peuvent être pathogènes. Les MUCORALES: ordre de champignons inférieurs portant des filaments mycéliens, et qui peuvent provoquer des mycoses pulmonaires, cérébrales ou cutanées très graves, et comme le MUCOR font partie des moisissures. « Les premières observations d’Ehrenberg (1818) sur une MUCORALE (Hist. gén. sc.,t. 3, vol. 2,1961, p. 540).− [mykɔ ʀal]. −
Les MYCÈNES constituent une famille de plus de 100 espèces de petits champignons généralement lignicoles, peu charnus et pourrissant rapidement. Le chapeau est généralement conique ou en cloche dans le jeune âge, le pied est grêle et souvent fragile, les spores blanchâtres. Ils sont très souvent comestibles mais inintéressants par leur petite taille et leur chair très mince, ou par leur odeur.
Le MYCODERME est une sorte de levure qui apparait sous forme de voile à la surface des liquides fermentés ou sucrés. C’est lui qui constitue ce que ma grand mère appelait la mère du vinaigre et qui permet de produire du vinaigre fait maison. Si vous vouliez travailler avec le MYCODERME cliquez et à vous de jouer…
Une MYCORHIZE (du grec myco ; champignon et rhiza ; racine) est le résultat de l’association symbiotique entre des champignons et les racines des plantes. Le complexe ectomycorhizien est une association entre des champignons, des racines et des bactéries. Ceci expliquerait la formation des ronds de sorcières de façon moins poétique mais plus rationnel et les truffes souvent au pieds des chênes etc…
C’est vraiment une curiosité que ces Myxomycètes. Ils sont considérés un peu comme des animaux ou comme des plantes mais ils ne sont aucun des deux. Pourquoi en parler comme des champignons, me direz vous? Car ils ont longtemps été étudiés par les mycologues. Ils produisent, comme les champignons, des fructifications qui libèrent des spores. On les considère même comme “des champignons qui bougent”. Mais ce ne sont pas plus des animaux, des plantes que des champignons… Actuellement, ils sont classés dans le règne des Protistes. Les protistes constituent un règne composé d’êtres vivants unicellulaires et eucaryotes (avec un vrai noyau -> permet d’exclure les bactéries).
NECTRIA est un genre de champignon ascomycète. La plupart des espèces de NECTRIA sont des saprophytes. Mais quelques espèces peuvent également se comporter en parasites aux dépens d’arbres affaiblis.Ils ont l’apparence de petites boules. Les espèces susceptibles de parasiter des plantes sont trouvées sur des arbres fruitiers ( pommiers, par exemple) et quelques autres feuillus. Deux espèces provoquent d’importants ravages dans les vergers (chancre nectrien , maladie du corail, voir notre image). En Amérique du nord, les infections de NECTRIA ont eu des impacts économiques importants sur le plan de la sylviculture et des produits forestiers en touchant principalement le peuplier, le chêne rouge, l’érable et le bouleau.
La NONNETTE voilée a pour autre nom le bolet jaune ou bolet baveux (dans le sud est de la France) et c’est une espèce de basidiomycète comestible du genre Suillus. Son chapeau de 5 à 12 cm hémisphérique puis convexe brun rouge à brun chocolat légèrement violacée est posé sue un pied de 5 à 11 cm de la couleur des tubes, pointillé de brun au sommet et plus clair sous un anneau blanchâtre. Le voile partiel blanchâtre,lui aussi, ample et membraneux puis pendant collé au pied. Elle possède une odeur fruitée et une saveur un peu acidulée. Débarrassé de la cuticule visqueuse du chapeau et cuit à feu vif pour éliminer son eau, il est comestible et meme assez réputé, quoique sa chair soit plus molle que celle du cèpe. Sa consistance fait qu’il est souvent utilisé pour la fabrication des potages et crèmes de champignons.
L’ OÏDIUM est un champignon de la famille des érysiphacées assez fréquent chez certains végétaux. Il se caractérise par l’apparition d’une sorte de moisissure ou d’un léger duvet blanc. L’oïdium prolifère plus facilement par temps chaud associé à une forte humidité ambiante. S’il apparaît généralement au mois d’avril- mai lorsque les températures remontent et que l’humidité des mois de mars/avril est encore très présente, on le retrouve également au début de l’automne, lorsque les nuits se rallongent et l’humidité stagne de nouveau.
Les OOMYCÈTES représentent un phylum de protistes filamenteux comprenant environ 500 espèces. Ce sont des organismes aquatiques non photosynthétiques qui ressemblent aux champignons mais les analyses phylogénétiques ont montré que les OOMYCÈTES sont éloignés des champignons. Les OOMYCÈTES sont communs dans l’eau, sur les déchets organiques et les cadavres des petits animaux. Certaines espèces vivent dans le sol en saprophytes sur les débris organiques. Plusieurs espèces sont des pathogènes majeurs de plantes, certaines espèces parasitent des animaux. Le genre PHYTOPHTHORA est également responsable de maladies chez les végétaux sauvages et cultivés. PLASMOPARA viticola est l’agent du MILDIOU de la vigne .Ils sont maintenant classés parmi les chromista du fait de la présence de zoospores biflagellées et de l’utilisation de laminarine comme substance de réserve.
L’OREILLETTE de Causse ou de Millau ou de Saint -André ou encore du chardon n’est autre que le « pleurote du panicaut« , ou encore Argouane, Bérigoule, Girboulot , etc, est un champignon basidiomycète. C’ est aussi un excellent comestible. Sa culture a été entreprise, mais à une moindre échelle que pleurotus ostreatus. L’OREILLETTE de Causse etc…, comme tout champignon, semble renforcer le système immunitaire. Selon l’ouvrage Anticancer le pleurote du panicaut serait le champignon le plus efficace en la matière, ce qui en fait un des aliments luttant le plus efficacement contre certaines affections carcinogènes, mais également contre certaines bactéries nuisibles ou virus qui agressent notre organisme.
Pour les amateurs et les MYCOPHAGES, l’ ORONGE c’est « LE » champignon suprême, celui qu’on l’on rêve de croiser un jour au détour d’un chemin sylvestre, celui que l’on ne connaît que dans les livres (ou presque), celui dont on aimerait se targuer d’avoir cueilli un jour, celui que les grands chefs gastronomiques cuisinent, quand il daigne se manifester, bref : l’amanite des Césars est le Graal des passionnés de champignons. Eh oui c’est une amanite et l’on peut cependant la manger même crue mais ne pas confondre avec l’Amanite tue-mouche. Elle est très rare surtout au nord de la Loire.
Le PAXILLE présente un chapeau de 5 à 16 cm, convexe velouté dans sa jeunesse puis rapidement ombiliqué, rayé de cannelures régulières, à marge fortement enroulée, parfois fortement ondulée en vieillissant, visqueux par temps humide, de couleur cannelle à fauve ocré ou brun jaunâtre voire brun parfois à reflets olivâtre, ses lames sont décurrentes, très fines et serrées, fourchues, de couleur jaunâtre devenant rouille, aucun anneau, son pied est court, souvent courbé, parfois légèrement excentré, de même couleur générale ou un peu plus clair que le chapeau, parfois taché de zones ocre à rouille, devenant brun ocré vers la base qui est plus étroite. Autrefois considéré comme comestible, le PAXILLE enroulé (Paxillus involutus) est un champignon à rejeter. Il provoque chez certaines personnes une réaction allergique extrêmement grave, caractérisée par une hémolyse (destruction des globules rouges) et une atteinte rénale.Le mécanisme de cette intoxication rare reste mal compris.
Après celui qui tue, celui qui sauve c’est le hasard du dictionnaire. Les PÉNICILLINES sont des antibiotiques. À la base, la pénicilline est une toxine synthétisée par certaines espèces de moisissures du genre PÉNICILLIUM et qui est inoffensive pour l’homme. La PÉNICILLINE (pénicilline G) fut découverte le 3 septembre 1928, concentrée et surtout nommée par le britannique Alexander Fleming.
En 1940, une équipe de recherche britannique, composée notamment du médecin et pharmacologue australien Howard Florey, du chimiste né allemand Ernst Chain et du biologiste britannique Norman Heatley, a découvert comment produire suffisamment de pénicilline pour tuer les bactéries qui infectent un organisme vivant.
Le TAXON famille des PÉRONOSPORACÉES,PÉRONOSPORALES est une famille de champignon de la classe des oomycota de l’embranchement des OOMYCÈTES.
PÉZIZALE est le seul ordre de champignons Pézizomycète (non admis ODS6) filamenteux (c’est-à-dire formés d’hypes) qui regroupe notamment les PÉZIZES mais pas uniquement. On y trouves les appellation vernaculaires Morilles, Pézizes, Truffes, Gyromitres et Helvelles. Les asques sont operculées: un clapet au sommet des cellules reproductrices permet de libérer les spores à maturité.
La PÉZIZE est un champignon comestible, mais peu estimé, de consistance charnue, ayant la forme d’une coupe. « Le chapeau du «pézize», qui est soudé à un pied cannelé, s’arrondit en coupe pure brune et or où des nervures s’entrelacent et où, à certaines heures (…) la lumière étincelle (Pesquidoux, Chez nous, 1921, p.162) ». Quelques pézizes sont comestibles mais peu estimées. À titre de curiosité, on peut consommer la PÉZIZE orangée crue, saupoudrée de sucre et arrosée de kirsch. On peut aussi s’en servir pour décorer des salades.
L’ AMANITE PHALLOÏDE , également connue sous les noms d’ ORONGE verte ou de « calice » de la mort est un champignon vénéneux du genre des AMANITE. Largement distribuée en Europe , l’ AMANITE PHALLOÏDE est trouvée en association avec différents feuillus ou conifères. Cet organisme, doté d’excellentes capacités d’adaptation, s’est rapidement étendu dans d’autres pays et continents transporté sur des chênes ,châtaigniers ou pins. Le sporophore (partie visible du champignon), apparaissant en été et en automne, est généralement verdâtre, avec lames et pieds blancs. Ce champignon toxique ressemble à de nombreuses espèces comestibles, augmentant le risque d’ingestion accidentelle. En effet, la réputation de l’amanite phalloïde comme étant le plus dangereux champignon vénéneux connu n’est plus à faire. Il semble toutefois que ce soit ses espèces proches, plus claires ou certaines variétés blanchâtres qui sont impliquées dans 95 % des cas d’empoisonnements mortels par champignon chez les humains. Cette amanite est d’ailleurs cause de la mort de certaines figures historiques célèbres comme l’empereur romain Claude ou l’empereur du Saint-Empire Romain Germanique Charles VI. Ce champignon a été l’objet de nombreuses recherches et de nombreux agents actifs biologiques ont été isolés. Le principal constituant toxique est l’alpha-amanitine, qui endommage le foie et les reins, souvent de manière fatale. Aucun antidote réellement efficace n’est connu à l’heure actuelle.
Inutile de préciser pourquoi ce champignon est appelé PHALLUS impudique ou encore « Satyre puant ». On le nomme aussi « Œuf du diable » à l’état jeune le « Satyre puant » ou PHALLUS impudique est également nommé « Œuf du Diable », à l’état jeune, car dans son premier stade, le PHALLUS se présente sous forme d’un œuf oblong, ou d’une vesse de 3 à 6 cm. Son nom, inchangé depuis Linné, c’est rarissime en mycologie. Comme la plupart des phallales, dégage une odeur putride.
La PHOLIOTE est un Champignon de la famille des Agaricacées à lamelles jaunes ou brunes, qui se caractérise par un anneau bien développé à la partie supérieure du pied, et qui croît en touffes au pied des arbres. Les pholiotes ont typiquement un anneau bien développé. Le terme « pholiote » est tiré du grec pholis signifiant « écaille ». On appelle aussi communément « pholiotes » des champignons lignicoles jadis classifiés parmi les Pholiota et ayant aujourd’hui rejoint d’autres genres.
Comme bien souvent notre conservateur ODS6 nous garde un terme de classification qui n’a pratiquement plus cours: « PHYCOMYCÈTES est un groupe assez hétérogène de champignons inférieurs qui n’est plus reconnu par la plupart des auteurs modernes. Les champignons de ce groupe sont répartis dans des classes mieux définies, dont les principales sont les OOMYCÈTES et les ZYGOMYCÈTES (Méd. Biol. t.3 1972). »
Le PHYTOPHTHORA,PHYTOPHTORA est un champignon vivant en parasite sur les végétaux« (Bén.-Vaesk. Jard.1981). PHYTOPHTHORA,PHYTOPHTORA, (du Grec : φυτόν (phytón), “plante” et φθορά (phthorá), “destruction”) est un genre d’ OOMYCÈTE phytopathogène infectant un grand nombre de végétaux parmi lesquels se trouvent plusieurs plantes ou arbres cultivés tels la pomme de terre, la vigne, le châtaignier ou le pommier. Il touche également les cactus (mildiou des cactées). Approximativement 100 espèces de PHYTOPHTHORA,PHYTOPHTORA ont été décrites, cependant on estime leur nombre 100 et 500.
PLASMOPARA viticola est un OOMYCÈTE, c’est l’agent pathogène du MILDIOU de la vigne. Il apparut en France en 1878, importé du continent américain.
les PLEUROTES sont un groupe d’une cinquantaine d’espèces de champignons basidiomycètes à pied excentré. Les pleurotes poussent dès le printemps entre mars et mai, puis à nouveau à l’automne sur les troncs et les souches de hêtres, chênes, frênes, ormes, peupliers, en touffes serrées et parfois très volumineuses. La plupart sont de bons comestibles, mais très souvent attaqué par les larves ; pour cette raison, il vaut mieux les récolter jeunes. Certains sont cultivés. Certains ont des propriétés anticancéreuses comme chez pleurotus ostreatus.
Les POLYPORES,POLYPORÉES, lignicoles (qui se loge dans le bois) jouent un rôle important dans la décomposition du bois mort et sont alors eux-mêmes une source d’alimentation pour d’autres espèces, d’invertébrés (escargots et limaces), vertébrés fongivores et nombreux insectes. Il faut cependant pour la survie des insectes qui les colonisent ou consomment et des parasitoïdes associés que polypores émergents ne soient pas trop éloignés d’une zone-source d’insectes. La distance à laquelle un insecte peut repérer et/ou utiliser un polypore varie beaucoup selon les espèces. Les coléoptères et les parasitoïses étant les moins performants ; une source renouvelée en permanence sur chaque kilomètre carré semble suffire en zone tempérée pour la conservation des insectes ; En outre certains insectes et divers animaux jouent aussi un rôle dans la dispersion des champignons. Leur présence est donc également importante.
Oui Halloween approche mais ce n’est pas le POTIRON pour la soupe ou pour y découper des lanternes dont je vais vous parler mais d’un champignon qui possède de multiples dénominations et, entre autre, celui de POTIRON ou encore rosé des prés, boule de neige, agaric champêtre, pratèle, campagnol et bolet blanc. C’est un très bon champignon comestible. Le séchage le rend encore meilleur. En poêlée, il a une note plus douce que le cèpe de Bordeaux.
PSALLIOTE et AGARIC sont synonymes cependant les mycologues s’entredéchirent depuis de longues années pour savoir lequel des deux termes est préférable. La plus consommée est Agaricus bisporus, cultivé de façon industrielle en champignonnière sous le nom de champignon de Paris. Les espèces « sauvages » croissent de façon souvent abondante, dès les premières pluies de l’été, dans les prés et les taillis, parfois dans les bois clairs.
Selon le mycologue Roger Heim on distingue 3 groupes de champignons hallucinogènes et le PSILOCYBE avec conocybe et stropharia entre dans la catégorie des champignons à action psychodysleptique. En France comme dans de nombreux pays ils sont inscrits sur la liste des stupéfiants et ce depuis le 1er juin 1966 et leur possession, usage, transport ou ramassage sont passibles de sanctions pénales. Les PSILOCYBES ne produisent pas d’euphorie constante, les sensations agréables se mélangeant avec les sensations négatives et l’expérience est généralement décrite comme étant « étrange » et « amusante ». Le risque de dépendance liée à la PSILOCYBINE n’est pas négligeable même si certains évoquent le fait que les sensations agréables sont compensées par les sensations négatives. Comme pour tous les produits psychédéliques, les effets recherchés peuvent parfois se transformer en « bad trip ». Il semble que la PSILOCYBINE serait efficace dans le traitement de l’algie vasculaire de la face, céphalée redoutable et résistant à tous les traitements actuels.
La rouille est une maladie cryptogamique due à des champignons basidiomycètes microscopiques du genre PUCCINIA,PUCCINIE.Ces champignons aujourd’hui largement distribués sur tous les continents peuvent toucher de nombreux végétaux de la strate herbacée jusqu’à de grands arbres (les peupleraies artificielles y sont notamment souvent sensibles) ainsi que certaines (mono)cultures (pommes de terre,tomates, céréales. Des plantes stressées ou en fin de vie ou poussant dans un milieu qui n’est pas le leur y sont beaucoup plus sensibles.
Les PYRÉNOMYCÈTES constituent un groupe de champignons ascomycètes vivant habituellement sur les débris végétaux et dont les fructifications sont de petites masses de forme arrondies. L’ ascocarpe renfermant les asques correspond chez eux à un périthèce (ascopore globuleux et piriforme,ouvert au sommet par un ostiole).
Il a raison vous l’avez vu si vous évitez le centre antipoison il y a des champignons dont l’usage etc… est susceptible de poursuites pénales donc pour mieux les connaitre (mais la liste se limite à ceux admis au scrabble dans ODS6)…
à suivre:
LES CHAMPIGNONS DANS ODS6 DE « Q » à « Z ».